Le « lâcher » de Vincent

L’univers de l’aviation regorge de protocoles et d’obligations assez stricts. Par exemple, un pilote breveté doit se soumettre à un processus d’évaluation rigoureux avant de pouvoir piloter l’avion d’un club autre que le sien, même s’il maîtrise parfaitement la machine. Dans le jargon des pilotes, on appelle cela un « lâcher machine ». Le processus implique également  une inscription au club, une cotisation annuelle, et ne ressemble en rien à la simplicité d’une location de voiture.

Vincent a dû passer par là. En effet, pour notre participation au Raid Latécoère, nous avons choisi d’utiliser le Cessna 172* de l’aéroclub d’Enghien, pour son avionique moderne et son pilote automatique. Ces caractéristiques garantiront une plus grande sécurité pour nos vols, surtout lors des navigations très particulières et parfois difficiles, au-dessus des déserts et des étendues maritimes.

Le 4 juin dernier, Vincent a franchi cette étape cruciale. Nous avions réservé un créneau avec le chef pilote pour une évaluation approfondie : maniabilité de l’avion, exercices de panne moteur, tour de piste, examen détaillé de l’avionique particulière… et j’en passe. Vincent a relevé tous ces défis avec brio. Il est désormais habilité à prendre les commandes du Fox Papa Kilo, l’indicatif radio de notre superbe avion.

Le Raid Latécoère nous attend –+

(*) Si vous souhaitez en savoir un plus sur cet avion, nous lui avons consacré une page entière dans la rubrique « A Propos » de ce site.

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