La liaison vers Toulouse

Le vol d’Enghien à Muret-Lherm s’est passé sans encombre. Je n’ai finalement pas rencontré les brumes de sable prévues la veille, mais un bon vent de face qui a bien ralenti la progression. 3h50 de vol se sont écoulées pour rallier Enghien, Villeneuve, puis Muret, avec plus de 30 degrés dans le cockpit (ressenti 45° !). Dans ces conditions, la consommation d’eau grimpe à quasiment 1 litre par heure. On rêve alors de cette bière bien fraîche qui nous tend les bras à l’arrivée…

Cette première navigation a été l’occasion de mettre au point pas mal de petits détails sur l’organisation du vol, l’agencement des équipements dans le cockpit, la préparation de l’avion, etc.

À l’arrivée, une bonne partie de la flotte était déjà posée. Un mécanicien de l’organisation était présent pour me guider au sol jusqu’au parking et m’aligner sur les autres appareils. Après quelques vérifications administratives, l’organisation nous a remis nos magnifiques combinaisons de vol, veste, t-shirts, casquettes, et autocollants « RAID LATÉCOÈRE » à coller sur l’avion. Les contacts se sont tout de suite faits naturellement entre les équipages, pour avoir des informations ou se raconter nos anecdotes de cette première journée.

Dans la soirée, une réception était organisée au musée de « l’Envol des Pionniers », où Bernard Sergent, le président de l’association Pierre-Georges Latécoère, nous a rappelé toute la dimension solidaire et humanitaire de ce voyage. Le pilotage de notre avion en sera presque secondaire, même si chaque journée de vol nécessitera une préparation minutieuse. Il nous tarde de nous y mettre —+